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Haïti - USA : 15 Congressistes Républicains et Démocrates prennent position pour Haïti
16/05/2025 10:07:17

Haïti - USA : 15 Congressistes Républicains et Démocrates prennent position pour Haïti
La semaine dernière, le Congressiste Mike Lawler (R) s’est joint à 14 de ses collègues Démocrates et Républicains pour adresser une lettre au Secrétaire d’État Marco Rubio, lui faisant part de leurs vives inquiétudes face à la détérioration de la situation sécuritaire en Haïti, alors que « des missionnaires, des travailleurs humanitaires et d’innombrables civils innocents sont confrontés à des menaces mortelles de la part de gangs criminels qui contrôlent désormais une grande partie du pays ».

Correspondance signée par les membres du Congrès : Rich McCormick (R) ; Gregory W. Meeks (D) ; María Elvira Salazar (R) ; Sheila Cherfilus-McCormick (D) ; Sarah McBride (D) ; Wesley Bell (D) ; Michael V. Lawler (R) ; Debbie Wasserman Schultz (D) ; Cory Mills (R) ; Lois Frankel (D) ; James P. McGovern (D) ; William R. Keating (D) ; Gabe Amo (D) ; Joaquin Castro (D) et Jonathan L. Jackson (D).

Suite a cette lettre ces membres du Congrès ont déclaré :

Michael V. Lawler (R) :
« La crise humanitaire en Haïti est déchirante et profondément préoccupante. Alors que des gangs violents menacent les civils, notamment les missionnaires américains et les travailleurs humanitaires, les États-Unis doivent agir rapidement pour rétablir l’ordre et protéger des vies. Mon district abrite la deuxième plus grande population haïtiano-américaine par habitant du pays et je sais combien ces familles ressentent profondément la douleur de ce qui se passe ».

Rich McCormick (R) :
« Les États-Unis ont l’importante responsabilité d’agir avec détermination pour atténuer cette crise humanitaire et sécuritaire en Haïti. Nous devons renforcer les mesures de protection pour nos citoyens et les travailleurs humanitaires tout en collaborant avec les autorités locales pour rétablir la Paix et la stabilité ».

Gregory W. Meeks (D) :
« L’incapacité à résoudre la crise des gangs en Haïti risque d’atteindre un point de non retour. Je remercie le représentant McCormick d’avoir collaboré avec moi dans le cadre de cet appel bipartisan à l’action. Notre lettre exhorte l’administration à présenter une stratégie claire pour rétablir l’ordre, traduire les auteurs en justice, reprendre l’aide et rendre Haïti au peuple haïtien ».

María Elvira Salazar (R) :
« Haïti est au bord de l’effondrement, des gangs violents contrôlent le centre de Port-au-Prince à quelques blocs de maisons du Palais National […] Il est temps que les États-Unis assument un véritable rôle de leadership pour résoudre la crise en adoptant des solutions sécuritaires concrètes capables de stopper l’avancée des gangs et de rétablir la Paix en Haïti ».

Sheila Cherfilus-McCormick (D) :
« Haïti continue de faire face à une grave crise politique, sécuritaire et humanitaire qui a causé des souffrances humaines inimaginables […] Pour éviter que la situation ne se détériore davantage, je me joins à mes collègues des deux bords politiques pour appeler le Département d’État américain à réagir immédiatement. Une solution durable à cette crise implique de sévir contre les gangs violents et les élites qui les financent, tout en freinant le trafic d’armes à feu illicites.»

Debbie Wasserman Schultz (D) :
« Le peuple haïtien est en proie à un cercle vicieux de violences atroces aux mains de gangs brutaux […] Les États-Unis doivent soutenir d’urgence les efforts visant à rétablir la stabilité, à protéger les femmes et les filles et à faire respecter les droits humains. Je reste déterminée à collaborer avec mes collègues des deux partis pour équiper les forces de sécurité haïtiennes afin qu’elles puissent protéger les civils et pour stopper le trafic illicite d’armes américaines vers les organisations criminelles qui menacent leur sécurité ».

Cory Mills (R) :
« La détérioration de la situation sécuritaire en Haïti est plus urgente que jamais. L’année dernière, j’ai participé à deux missions de sauvetage en Haïti, rapatriant 23 Américains et contribuant à la réinstallation de 59 enfants haïtiens handicapés en lieu sûr. Sur place, j’ai pu constater les menaces auxquelles sont confrontés les américains, les habitants et les travailleurs humanitaires, alors que des gangs criminels mettent des vies en danger et perturbent les opérations d’aide vitales. Je me joins à mes collègues pour exhorter le secrétaire Rubio à jouer un rôle moteur dans le rétablissement de la stabilité en Haïti ».

Lois Frankel (D) :
« Les informations déchirantes en provenance d’Haïti sont un appel à l’action. Des familles sont chassées de chez elles, des cliniques et des églises sont pillées, et des communautés sont prises en otage par des gangs violents ».

William R. Keating (D) :
« Avec près d’un demi-million d’Américains d’origine haïtienne vivant en Floride, dont beaucoup ont des liens étroits avec des proches restés sur l’île, les États-Unis doivent agir de toute urgence pour protéger les citoyens américains et les travailleurs humanitaires, et soutenir le peuple haïtien dans sa lutte pour libérer son pays de l’anarchie et du désespoir. […] La crise humanitaire et la situation sécuritaire en Haïti sont dévastatrices ».

Jonathan L. Jackson (D) :
« Le Département d’État doit agir pour renforcer les mesures de protection et les ressources destinées aux Américains en Haïti, tout en coordonnant ses efforts avec les autorités haïtiennes et la Mission multinationale de soutien à la sécurité des Nations Unies afin de limiter le flux d’armes illicites […] La crise qui se déroule en Haïti n’est pas seulement une question d’instabilité régionale : c’est une catastrophe humanitaire qui exige une réponse internationale urgente. Les gangs contrôlent désormais plus de 85 % de Port-au-Prince, et plus d’un million de personnes ont été déplacées, nombre d’entre elles étant contraintes de choisir entre la famine et la soumission aux groupes armés. La lutte d’Haïti n’a pas commencé avec cette vague de violence ; elle est enracinée dans un long héritage d’exploitation étrangère, d’interventions ratées et de promesses non tenues après le tremblement de terre de 2010 et l’assassinat du Président Moïse en 2021. En tant que Nation ayant des liens historiques profonds avec Haïti, les États-Unis ont l’obligation morale et stratégique de protéger les vies innocentes, de soutenir la gouvernance démocratique et de contribuer au démantèlement des réseaux de trafic d’armes et de chaos dans la région ».

HL/ HaïtiLibre

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