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Haïti - Formation : Ouverture du pôle Sud de la Faculté de Sage-femme 25/10/2024 10:29:31
Les enseignants débuteront les cours au niveau de cette Faculté à partir du 28 octobre, a informé Marie Judith Jeudy Cheffe de département aux affaires académiques du pôle Sud de l’INSFSF. Cette semaine d’orientation a été l’occasion de présenter l’INSFSF et son fonctionnement, la profession de sage-femme, les règlements internes de la Faculté, son rôle, son implication ainsi que son curriculum axé sur l’Approche Par Compétence (APC). La formation de sage-femme est une formation complète qui intègre les différents champs de pratique de la profession. La sage-femme peut, en effet, orienter sa carrière dans les domaines tels que : - Santé de la Reproduction ; - Soins de maternité ; - Soins Obstétricaux néonataux d’urgence ; - Santé publique ; - Éducation. Cette semaine d’intégration pour les admis de la première promotion facilitera le cheminement des étudiants et leur intégration au sein de la communauté des sage-femmes, indique Marie Judith Jeudy. Des journées d’orientation ont également été organisées à l’intention des Chargés de cours et des sage-femmes enseignantes nouvellement recrutées les 2 et 3 octobre écoulés. L’objectif était de permettre à ces derniers d’avoir une meilleure compréhension de leur rôle et de préparer la rentrée des étudiants de la première cohorte, selon Marie Judith Jeudy. Avec une promotion d’environ 70 étudiants dont 10 hommes, le pôle Sud de l’institut de sage-femme permettra à ces futurs professionnels, à l’instar des deux autres pôles, d’acquérir les compétences nécessaires pour pouvoir offrir des soins de santé maternelle et néonatale de qualité à la population haïtienne au terme de leur parcours académique. Notez qu’Haïti est très loin du ratio prôné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soit 1 sage-femme pour 5,000 habitants. Haïti compte seulement 300 sage-femmes et en aurait besoin de 2,200 pour répondre aux besoins en santé sexuelle, maternelle et reproductive de plus de 2,8 millions de femmes en âge de procréer. Seuls 10% de ces besoins sont couverts. Le travail des sage-femmes aujourd’hui contribue à la diminution du taux de mortalité maternelle et néonatale. Le taux de mortalité maternelle a légèrement fléchi en 10 ans, passant de 630 pour 100,000 naissances vivantes à 529 en 2017 (EMMUS VI). « Ce taux est plus de 7 fois plus élevé que la moyenne internationale fixée par les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030 », a fait savoir la Directrice de l’INSFSF, Nadège Daudier. HL/ HaïtiLibre
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